Journée morne.

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 06/10/2007

Zassu ouvrit les yeux. Le soleil au zénith ne faisait même pas cligner ses yeux froids. Il se leva comme il l'avait fait la veille, et avant-hier, et il y a une semaine. Puis il posa ses pieds nus sur les pavés de la ruelle sombre. Comment allait-t-il survivre aujourd'hui? Qui allait-t-il devoir tuer? Ces questions l'obsédaient autrefois mais désormais il n'était plus qu'une carapace vide. Il déambula un moment et aboutit sur une place. Là, des hommes clamaient à haute voix la qualité de leurs produits, des enfants jouaient en poussant des cris stridents. Zassu rabattit sa capuche sur sa tête, et continua son chemin, insensible à l'agitation alentoure. Les gens s'écartaient à son passage, entraînant leurs enfants avec eux. Des habitations avaient été construites tout autour de la place. Zassu se dirigea vers l'une des nombreuses portes ornant la muraille qui encerclait le marché. Il frappa trois fois, puis attendit un instant. La porte s'ouvrit à la volée et une voix se fit entendre. "Entrez vite! Il est encore énervé!". Zassu se précipita dans la pièce. Celle-ci était très petite et avait l'aspect d'un vestibule. Le mage s'engagea dans un couloir en face de l'entrée à pas saccadés. Il entra dans une chambre. Une trombe d'eau l'accueillit en pleine figure. Zassu secoua la tête et dévisagea celui qui lui avait fait ça. Il ne parut pas surpris le moins du monde.
"Ortion, ca ne peut plus continuer! fit il d'une voix sèche. Si tu veux que je continue à t'enseigner, stop d'effrayer ta mère! Tu ne peut pas attaquer les gens à chaque fois qu'ils te titillent !"
"J'en avait marre"
Zassu se tourna vers la mère qui venait d'entrer dans la pièce.
"Heureusement que vous me rendez la pareille, dit-t-il en désignant le garçon d'un air hautain" Puis se tournant, vers lui : " Commençons l'entraînement, veux tu ?"
Il claqua la porte au nez de la mère. Et, devant l'enfant gâté, il sortit sa Feuille à Signe. Le garçon l'imita.
"Aujourd'hui, nous allons combattre avec les tampons que tu as sculpté"

***

Zassu sortit une demi heure après, et alla voir la mère qui se trouvait à l'entrée.
"Bon alors, qui doit mourir ce soir?"
"Un dénommé Sanada, répondit elle, blème."

Sanada arpentait le marché, cherchant la femme qui lui avait dérobé son anneau. La femme avait commencé par lui parler d'une mission, puis lui avait prit son anneau et était partie. Depuis, il la cherchait sur le marché. Il faisait froid. Un froid qui s'intensifiait. Sanada marcha encore un peu, puis finit par s'arrêter. Il scrutta les alentours. Les gens continuaient à vendre et acheter. Mais lui seul semblait remarquer le froid. Un foid pas naturel pensa-t-il. Il longea les maisons. Il s'arrêta devant une. Le froid était plus intense devant.
Il frappa quelques coups à la porte. Un jeune garçon vint lui ouvrir. Il le regarda, puis lui demanda d'un ton arrogant.

-Tu veux quoi? T'es qui?

Le Grand Elfe noir s'étonna du ton que prenait le jeune garçon. Il le regarda de son air froid, puis reconnu sur son visage les traits de la femme qui lui avait dérobé son bijoux.

-Je voudrais voir ta mère. Si elle n'est pas là, présente moi à un adulte qui s'occupe de toi.

Le garçon prit un air de défi et montra d'un signe de tête ses outils de Mage Tampon. Il semblait fier, et avait surement un bon maître. Et si il était aprenti Mage Tampon, le maître était chez ce garçon. Le garçon dit du même ton arrogant:

-Mon maître est chez moi. Alors tu ne me fais pas peur. Et je suis un grand mage!

Sanada en avait assez de ce garçon. Il lui dit de sa voix froide comme un cris de loup qui résonne la nuit de pleine lune.

-Présente moi à ta mère ou à ton maître. Mais laisse moi entrer. J'ai à leur parler.

Le garçon lui fit signe d'entrer et partit en courant dans un couloir...

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 06/10/2007

"He, maître! maître! Il y a quelqu'un qui veut te parler"
Zassu parut surpris.
"Comment sait il que je me trouve ici?"
"Il a dit qu'il voulait te parler, répéta-t-il"
Le garçon paraissait boudeur, et s'en alla dans sa chambre. Zassu se dirigea vers l'entrée. Un homme s'y tenait, un elfe noir surement, pensa Zassu en se dirigeant vers lui. Il avait des yeux assassins et une lueur d'intelligence y brillait. Mais il ne le connaissais pas.
"Bonjour. Que me voulez vous ?"
L'homme l'évalua un instant avant de répondre:
"Je cherche un anneau"
Zassu fronça les sourcils. Se pourrait-il que...? Non, il rêvait. Ce n'était pas l'anneau dont il parlait. Du moins il èsperait.
"Qui êtes vous ?! fit-il du ton le plus froid qu'il pouvait"
"Je me nomme Sanada"
Le coeur du mage fit un bond. Sanada... Celui qu'il devait assassiner.
"Mais entrez, je vous en prie, dit Zassu, le ton brusquement amical.

Sanada ne reconnut pas l'homme qui se tenait devant lui. Une puissante aura magique s'en échapait. Mais il ne le reconaissait pas. Il entra, et alla dans un vieux salon aux meubles poussiéreux. On l'invita à s'asseoir. Sanada refusa. L'homme ne lui inspirait pas confiance, pas plus que sa soudaine façon d'être aimable. Une femme entra. La femme. Sanada la regarda.

-Rendez moi mon anneau. Il m'est très précieux.

La femme regarda le mage, cherchant du secour. Le mage servit un verre à l'Elfe Noir. Il le but, et remarqua soudain le regard avec lequel le jeune garçon, qui était venu dans le salon, et le Mage, regardaient ses tatouages. Il posa son verre, et regarda la femme qui bafouillait une réponse.

-Mais... Il est beau et... Je fais la collection...

Sanada eut un léger sourir. Il tendit la main. Mais la femme ne lui rendit pas et alla près du Mage. Le Mage parla un peu au garçon, qui regarda la dague de Sanada avec plus d'attention. Cette même dague qui avait tranché des dizaines de têtes, et qui, à chaques fois, se remplissait d'un signe suplémentaire. Cette même dague qui, attirait tellement de mondes, et était plus noir que la nuit.

-Rendez moi mon anneau. C'est tout ce que je veux.

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 06/10/2007

Zassu hésitait à le tuer. Il savait trés bien que l'homme avait une grande expérience au combat et de plus il n'avait jamais mis quelqu'un à terre en public. Il faisait toujours cela le plus discrètement possible. Mais là, des dispositions s'imposaient. L'elfe noir réclamait son anneau avec insistance.
"Mais vous ne voulait pas boire un verre avec nous, avant tous? Demanda Zassu pour gagner du temps"
La colère se lisait dans les yeux de l'elfe noir. Une colère qui montait au fur et à mesure du temps qui passait. Il ne dit rien mais le mage sentit une pression dans la pièce. La tension augmenta quand Sanada articula:
"Mon anneau."
Zassu se mordit la lèvre. Mais avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit, Ortion cria:
"T'auras jamais l'anneau, abrutis!"
Il sortit sa Feuille de Signe et ses Tampons d'un geste du bras et se mit à imprimer les signes sur la feuille. Zassu le regarda faire, effaré. A quoi jouait il? Il ne connaisait à peine la combinaison que pour faire apparaitre les 4 éléments en trés petit quantité.
Il sortit à son tour sa feuille sous l'oeuil calculateur de Sanada. En une demi-seconde l'enfant fut immobilisé. Zassu eut un sourir gêné:
"excusez-le, ce n'est encore qu'un gosse"
Sanada le regardait, intrigué.

Sanada avait bien regardé la combinaison du gosse. Le fil magique qui s'en dégageait était stupide et inutile. Si un sort en était partit, il n'aurait rien fait. Le maître finit par maitriser l'enfant, puis s'excusa. Sanada le regarda. Il n'avait pas envie de se battre. Mais si il ne lui rendait pas son anneau... Il allait devoir improviser. Sanada observa la feuille du jeune garçon. Elle avait tamponné des signes étranges dessus.

-Inutile de vous excuser. Veillez juste à mieux l'éduquer... On n'attaque pas les gens avec des sorts qui n'auraient rien fait... Je ne suis pas Mage Tampon, mais je sais reconnaitre un sort utile ou non... Quand à mon anneau... Je veux savoir ce que vous voulez en faire.

Sanada s'était quelque peu calmé. Il se resservit un autre verre. L'enfant tomba à terre, enfin éveillé. Il regarda son maître d'un air accusateur.
Sanada but le liquide frais, et posa son verre. Il s'assit et regarda le Mage Tampon. Il lui demanda alors.

-Il paraitrait que vous êtes capables d'invoquer des dragons... Et il paraitrait aussi que vous combattez une certaine sorte de magie.

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 06/10/2007

"Comment savez vous qui je suis? demanda Zassu."
Il ne lui avait jamais communiqué son nom... Sans attendre la réponse, il rajouta:
"Invoquer une créature telle qu'un dragon demande une énergie considérable, j'en serais capable, mais je me retrouverais à bout de force"
Sanada hocha la tête. Il était impossible de savoir ce qu'il pensait.
"Quand à la magie que je combat, cela ne vous regarde pas, dit il entre ses dents"
Le mage se leva de la chaise.
"Maintenant excusez moi mais je dois y aller"
"Et mon anneau?"
Zassu réflechit. Sur le coup de la colère, il ne s'était pas rendu compte de se qu'il faisait. Si il partait, sa fournisseuse mourrait et il n'aurait plus d'argent pour vivre.
"J'avait oublié, lacha-t-il en se rasseyant. Tous dépend d'elle" Il désigna la mère.
Celle-ci se tenait toujours peureusement à coté de lui.
"Et... Et si vous dormiez chez nous, le temps que... que je me décide..., bafouilla-t-elle"

Sanada regarda la femme avec des yeux méprisant. Passer la nuit ici. Le Dunmer réfléchit. Si il passait la nuit, il aurait de quoi manger, et il pourrait reprendre son anneau au milieu de la nuit. Il se reservit un verre, puis le but d'un trait. Il dit d'un ton plaisant et courtois.

-J'accepte de rester cette nuit. Du moins, si vous me rendez mon anneau. Ensuite, pour votre nom, monsieur, une majorité des puissants Mages Tampons savent invoquer des Dragons. Mais dites moi, quelle magie combattez vous?

Sanada se reservit encore une fois un verre. Il allait le boire quant il sentit une pression sur la gauche de son pantallon. Il se retourna et regarda le petit insolent, qui essayait aparement de lui voler son argent. Sanada prit le petit par le col et le rapporta au Mage.

-Si les Mages Tampons sont tous ainsi... Dites-moi, Mage, connaîtriez vous la légende du Fil des Âmes? Non bien entendu... Ce n'est pas une histoire que l'on raconte à tout le monde.
Je vais donc vous la narrer pour faire passer le temps.

Il y a de cela 200 ans, un Seigneur humain avait aquis la capacité de voir le destin. Il le voyait sous forme de fil. Si une anomalie se produisait, si le destin d'une personne était trop important, ou si cette personne était apellée à faire de grandes choses, il voyait les fils plus épais, ou plus entremélés. Avec le temps, il était devenu agé, et il avait perdu de sa puissance physique. Un matin, il s'était éveillé. Sa tête lui faisait tellement mal qu'il n'arrivait plus à marcher. Ses yeux bleus comme l'azur étaient devenus noirs, à cause de la folie. Son corps ne lui obéissait plus. Seul son esprit restait lucide. Il percevait une grande anomalie. Il voyait un fil blanc, couleur du bien, et un fil noir, couleur du mal, qui s'entremellaient.
Cela voulait dire que si un des êtres mourrait, l'autre mourrait également. Et si l'un vivait, l'autre vivait.
Celui du bien était un guerrier Berserker, une ancienne race très puissante qui veillait à la survie et au bon fonctionnement de la Terre. Le deuxième était un être disparu depuis longtemps, dont la race s'était éteinte soudainement. Le viellard dut attendre treize jours et treizes nuits pour arriver à se ressaisir. Sa tête ne lui faisait plus mal. Ses yeux étaient redevenus bleus comme l'azur. Il s'était relevé, et avait attendu un peu que son esprit se remette en place. A présent, il voyait le monde en fil.
La magie, la vie.
Il se regarda dans un mirroir. Il n'y avait pas de fil en lui.
Il était donc un esprit.

Depuis, son esprit va de villages en villages, cherchant son corps et aidant les âmes perdues.

Sanada s'arrêta, puis dit à voie basse, comme si il ne voulait pas qu'on l'entende.

On raconte toutefois une fin bien plus sinistre.

Le viellard, cherchant les deux hommes aux destins entremellés, serait là où ils seraient. Il les suivrait sous différentes aparences. Il voit les deux comme des fils très épais, donc très puissants.
Il est dit que le jour où les deux hommes se rencontreront, le viellard aparraîtra et viendra les voir, et de peur qu'ils ne causent la fin du monde les détruira tous les deux.

Sanada regarda le jeune garçon. Il semblait terrifié. Quand au mage, il réfléchissait silencieusement.Au moins, Sanada était content. Non seulement il empecherait le garçon de dormir, étant donné qu'il se croirait être l'un des deux guerriers, mais le maître aussi, étant donné que le garçon le réveillerait. Il but son verre et eut un sourir narquois.

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 06/10/2007

"Ortion, vas te coucher" murmura Zassu. Puis il fixa Sanada.
"Je suppose donc que vous voulez dormir ici, si vous avez pris la peine d'effrayer le gamin"
L'homme le regardait avec un demi-sourire à la bouche.
"Sachez, toutefois que je ne dors pas ici, très cher. Je dors dehors comme d'habitude"
Une lueur de surprise passa dans les yeux de Sanada.
"Cependant, je vais m'attarder ici pour mieux vous connaître, car vous m'intriguez"
Zassu voulait découvrir sa faiblesse, son talon d'achille pour le tuer le lendemain. Il se tourna vers la mère:
"Reste-t-il du thé?"
Elle acquiesca et parti en faire. A peine fut elle hors de leur vision que Ortion accoura dans la pièce.
"Maitre! Maitre! Il pleut très fort dehors! Un volet s'est détaché!"
"Comment ca?! Tu es sûr?"
"Ben oui!"
Zassu se prit le menton entre les doigts, songeur. Il allait être contraint de dormir ici. Il se leva et partit vers une des fenêtres. La pluie claquait contre la vitre, celle-ci paraissant prête à se briser sous la force du vent et des gouttes. Il ne voyait même pas à un mètre derrière la fenêtre.

Le temps s'était gâté, la pluie se faisait très forte. Comme une malediction, un foutu orage s'etala sur Balmora, les orages grondaient aux alantours, Bassara etait fatigué, il avait faim, soif, soif de bière. Il s'était assis contre une maison, dos a elle, quand un violent éclair s'abattit a six mètres de lui, au lieu de laisser un trou béant au sol,il avait laisseé un homme de taille moyenne au visage dur. il s'avança vers le Nordique et demanda :

-Guerrier. est-ce toi qui protège cette maison ?

Bassara répondit d'un signe de tête negatif. L'homme en face de lui etait un humain, il portait une tunique noir, la pluit ne semblait pas l'atteindre, quand a la pluit, elle etait devenue encore plus presente, chaque goutte s'explosant au sol d'une ardeur terrifiante, Cela tuerait n'importe quel homme mal preparé à cela. L'humain s'approcha de plus près et dit :

-Bien, ma tâche sera plus facile. Mais dis moi, sais-tu qui est posté dans cette hutte ?

Je fis encore "non" de la tête. L'homme resta figé devant moi quelques minutes. Puis s'assit à coté de moi. Me demanda :

-Cela te derange que je te tue ?

Sa question troublait légèrement le Nordique, il mit sa main sur le manche de sa lame.

-Je vois...En tout cas, si tu ne veux pas mourir éloigne toi de cette hutte.

L'Homme habillé de noir ouvrit la porte, entra, laissant la porte ouverte. Des cris ce firent entendre, puis le calme.

Puis l'homme sortit de la hutte. Bassara s'était posé à une autre maison, une maison à laquelle il manquait un volet. L'homme habillé de noir se dirigea vers le Nordique et formula une phrase incompréhenssible. Laissant le Nordique tout seul, quand l'homme disparut sous les yeux du grand guerrier la pluit prit un cour plus tranquille, moins violent. Le Guerrier s'endormit près de la porte d'entrée de la hutte, se laissant à ses pensés.

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 06/10/2007

On secoua Zassu par l'épaule. Il grommela et roula de son lit. Son apprenti devait bien vociférer depuis 5 bonnes minutes.
"Maître! Maître! La pluie s'est arrêtée!"
Le mage murmura quelque chose puis dit à haute voix:
"Et c'est pour ca que tu m'appelles?!"
"Ben... je pensais que vous voudriez partir chez... euh... dans la rue..."
Zassu secoua la tête, désespéré.
"Sanada dort il toujours?"
"Oui je pense, je l'ai entendu ronfler toute à l'heure... Quel crétin!"
Aprés une gifle bien placée, le mage se dirigea vers l'entrée. Dehors, les nuages étaient soufflés par le vent et laissaient place à des trous orangés signe que le matin s'annonçait. Puis se souvenant de l'Elfe Noir, il alla vérifier dans sa chambre. Celle-ci était fermée à clef. Il regarda par le trou de la serrure mais ne vit que le mur d'en face, le lit ne se trouvant pas à cet endroit.
Haussant les épaules, il sortit dehors en claquant la porte derrière lui. L'air était glacial et lui fouettait la peau. Un nuage de buée sortait de sa bouche. Il frotta ses mains l'une contre l'autres et alla se balader dans les rues encore désertes de Balmora. A peine avait il fait quelques mètres qu'il perçut une présence. Il tourna la tête et découvrit un Guerrier adossé contre une hutte en pierre. Il avait l'air de dormir. Zassu le secoua. Il aurait très bien pu le laisser là, à rêver, mais son instinct lui disait qu'il fallait le réveiller.

Bassara etait plongé dans un rêve titanesque, il se battait sur une pierre au milieu d'un océan, un combat titanesque avec...Avec ..Il ne voyait pas se que c'était, il esquivait des coups en relançant de plus puissants, Bassara courait, frappait, esquivait, puis sautait pour frapper l'homme sans visage, quand il s'approcha il vit juste une main, puis tomba au sol dans une boule d'énergie.
Quelque chose l'extirpa de son rêve, plus par reflèxe, le guerrier degaina sa lame atrappa l'interlocuteur, le plaqua contre le mur de la hutte, lui plaçant sa lame au cou, Bassara fut prit d'une rigolade bien franche avant de ce ressaisir

-J'aurais pas aimer rater ça...Puis d'un air sombre il regarda l'homme. Qui es-tu ?! dit-il d'une voix sombre.

Sanada ne dormit pas cette nuit. La pluie l'avait au début empêché de dormir, puis il avait bougé son lit, remarquant que la serrure donnait vue dessus. Il avait ensuite pensé qu'on tenterait de l'assassiner.
Sanada avait ensuite entendu des voix dehors, puis était sorti de sa chambre. Il était sorti, et trouva un guerrier Nordique ainsi que le Mage.

-Je vois que je ne suis pas le seul levé... Qui êtes vous?

Sanada désignait le Nordique. Celui-ci semblait mal réveiller.
Sanada regarda ensuite le Mage. Celui-ci semblait sur le point de partir.

-C'est ainsi que les Mages servent les gens? En partant à trois heures du matin?

Sanada entendit un bruit venir d'une ruelle étroite.

Nombre de messages : 127 Age : 33 Date d'inscription : 13/10/2007

Le daedra frappait furieusement mais ce n'était pas la première fois que Pelleas en combattait un, il avait appris à déjouer leur bottes esquiver leurs attaquer et feindre la fatigue.
Pelleas lança au démon :

- Tu diras à Morlnakk que ce n'est aps aujourd'hui qu'il m'aura, ni moi, ni mon épée!

Lorsque Pelleas se rendit compte que le daedra était en train d'incanter un sort, il ne réfléchit pas et lui envoya une boule de feu titanesque dessus. Il concentra sa magie dans son épée qui se mit à scintiller et les runes dessus devinrent rouges et chaudes. Il s'élança sur la daedra et lui donna un violent coup d'épée que le monstre ne put esquiver; il disparut en fumée.
La pression n'eut pas le temps de redescendre qu'il se retourna violemment vers des bruits derrière lui et aperçut trois personnes : un nordique écroulé contre un mur, un dunmer plus grand que lui d'une paire de pouces et un Haut-Elfe en train de parler. Ils le regardaient fixement semblant partagés entre une attaque frontale ou la discussion.
Ne voulant pas leur laisser le temps de délibérer trop longtemps il dit :
- Je ne suis pas votre ennemi, ne m'attaquez pas !
- Qui es-tu dans ce cas-là, demanda le dunmer
- Je me nomme Pelleas et je suis originaire de la contrée de Bordeciel

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 06/10/2007

La contrée de BordeCiel... Ce nom lui disait vaguement quelques choses... Essayant de ne rien laisser paraitre Zassu dit de la voix la plus sèche qu'il pouvait:
"Pourriez vous nous laisser, j'aimerai parler un moment avec Sanada"
Les autres acquiescèrent en silence. Zassu fit signe à Sanada de le suivre dans les profondeurs de cette ruelle sombre. Ils marchèrent un moment jusqu'à atteindre un cul-de-sac au bout de la rue. Les deux autres personnages était hors de vus. Zassu était partagé entre deux choix. Soit il disait à Sanada qu'il devait le tuer et le laissait en vie soit il le tuait. Pour la première fois depuis si longtemps il éprouvait du remord pour quelqu'un. Cette sensation le torturait et le bousculait affreusement. Comment était il censé s'y prendre? C'était son boulot contre le vie de quelqu'un. Hier encore il l'aurait tué sans aucune hésitation. Mais là il ne pouvait tous simplement pas. C'était comme si quelques chose en ce Sanada avait réveillé quelque chose en lui. Zassu serra les poings. Non. Il ne laisserai pas ses émotions prendre le dessus. Il allait tuer Sanada. Il sentait sa seuille à Signe flotter à coté de lui, invisible. Ce serait si facile, si enfantin. Il n'avait qu'à invoquer sa Feuille et, en quelques seconde ce serait terminé. Sanada serait mort. La main de Zassu tremblait. Puis dans un hurlement de rage il lâcha:
"AHHH! JE NE PEUX PAS !!"
Il frappa du poing le mur à coté de lui. Du sang ruissela sur la facade.

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 06/10/2007

(ayé! j'ai mon pseudo en jaune Very Happy

)

Nombre de messages : 127 Age : 33 Date d'inscription : 13/10/2007

Quel jeune homme étrange, malgré ses tentatives de cacher ses hésitations (ce qui le rendait ancore plus suspect) Pelleas ne pouvait s'empêcher de s'appitoyer sur lui...
Depuis tout à l'heure il sentait une curieuse magie dans l'air sans comprendre ce que c'était... Elle était collée à cet homme... " Mais, songea tout à coup Pelleas, ne serait-ce pas cette magie bizarre inventée par un enfant il y a quelques paires d'années ? Faisait-il partie de ces quelques mages tampon dont on parle ? Oui ce devait être ça ... Et la puissance de cette magie ce n'était pas rien, c'était même franchement redoutable... Il n'y avit qu'un seul mage tampon capable de faire une telle magie Pelleas en était sûr.
Pelleas rentra alors dans la ruelle où ils étaient partis avec le plus grand calme. Lorsqu'ils le virent, le jeune homme se retourna brusquement mais Pelleas lança :

" Du calme jeune homme. Je ne te veux pas de mal mais sache que j'approuve ton choix de ne pas tuer cet homme. J'ai appris beaucoup de choses sur toi Zassu durant mes voyages. On parlait de nouvelles magie, d'un assassin qui tuait sans que l'on sache comment etc... J'ai fait le lien et je t'ai trouvé ce soir. Je voulais te dire une chose, tuer pour vivre n'est pas honnête, tu devrais cesser tout celà car àa ne t'approtera que du malheur. Tiens prends ça, dit Pelleas en lui lançant une bourse de 300 pièces d'or je t'attends à côté dan la ruelle. Viens me voir si tu veux me parler car j'ai certaines choses à te dire."

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 06/10/2007

Zassu observa Pelleas un moment, surpris. Cet homme avait l'air de lire dans les pensées. De plus, il le traitait comme un gamin inconscient. Mais encore une fois, comme il l'avait toujours fait, il laissa son visage lisse, vide de toutes émotions alors que sa tête bouillonnait de question, que son coeur tambourinait contre sa poitrine. Si il laissait échapper une seule émotions, il était fini. Il décida de faire comme si Pelleas avait dit quelque chose d'insensé :
"Mais ma parole, vous êtes fou!"
Puis il jeta un coup d'oeil en direction de Sanada. Avait il cru Pelleas? Son visage était dans l'ombre. Impossible de voir sa tête. Il se résigna à suivre Pelleas chassant les mauvaises pensés de sa tête. Pelleas n'allait pas faire basculer tous ses principes avec une bourse de 300 pièces d'or. Depuis 5 ans il avait tué pour gagner sa vie et ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait arrêter. Arrivé dans la ruelle il dit entre ses dents, en ayant l'air le plus repoussant possible:
"Que me voulez vous?"

Nombre de messages : 127 Age : 33 Date d'inscription : 13/10/2007

- Te faire sortir de ce milieu de meurtre car je sais que ... il prit une grande inspiration... ton père ton père n'aurait pas voulut que tu deviennes comme ça.

Celà eut l'effet d'un coup de poing dans le ventre du jeune elfe; lui qui s'efforçait de garder son air impassible et impénétrable... Il balbutia :

- Que... quoi... comment... où... quand...comment ?

Ne t'en fais pas je vais tout te raconter mais d'abord permets-moi de te demander ce que tu as fait toutes ces années ?