Enquète à Balmora

Plantons le décor.
Il y a quelques jours, un argonien dont le nom reste inconnu (pas envie de chercher de nom) a été tué dans une rixe, dans une petite rue, près de la guilde des guerriers.
Un témoin ayant assisté à la scene a appelé la garde et toutes les personnes présentes se sont retrouvé bouclées à Fort Phalène, le temps de l'enquète (et le témoin avec eux, parce que suspect aussi, bien fait pour sa g... Il avait qu'à pas balancer).
Donc, tout ce beau monde, en tout 7 personnes suspectes, est en taule attend l'enquèteur qui arrive à peu près... maintenant

-Vous vous appelez?
-Dante
-Quel métier?
-Branleur à temps partiel
-Pardon?
-mercenaire au chômage
-OK... Que faisiez vous là ?
-J'ai entendu un bruit de bagarre et je me suis dit que j'allais participé.
-Aha... Et, avez vous tuez l'argonien ?
-Vous vous doutez bien que si c'était moi, je vous le dirai pas...
-Evidement. Vous sous-entendez que ce n'est pas vous?!
-Je l'affirme...
-Vous avez un preuve, un témoin?
-Pas vraiment, je sais qu'il était mort avant que j'arrive. Il y avait des bouts d'intestin qui jonchaient le sol, je me doute bien que la personne à qui ils appartenaient était morte.
-Comment savez vous que ces boyaux appartenaient à "quelqu'un"?
-J'ai vu l'argonien quand on l'a emmené, son ventre était tout dégonflé...
*l'enquèteur réprime une envie de vomir*
-Blurp, heurk, et pourquoi vous n'avez pas appelé la garde ?
-Je ne voulais pas me retrouver dans la situation où nous sommes, mais quand j'ai vu la garde arriver j'ai arrêté de bouger.
-Merci pour vos précieux éclaircissements...
-Le sarcasme ne vous va pas du tout...
-SUSPECT SUIVANT !

-Hep toi, ouais toi le type à gauche dans la cellule ! C'est toi qui est allé cherhcer la garde ?
-Ouais.
-Tu pourrais pas dire qu'on est arrivé en même temps sur cette fichue scène de crime quand tu seras interrogé, parce que je l'ai pas dit quand on m'a interrogé.
-Aucun problèmes.
-Et tu sais qui l'a tué ?
-J'ai juste vu un argonien étripé au sol, j'ai pas cherché à comprendre.
-Et t'as entendu ce qu'ils disaient les autres tout à l'heure ? Que c'était le grand elfe noir qui avait tué le type ?
-Ouais, enfin, qui ne l'aurait pas cru, sa dague était sortie du fourreau et il regardait de tous les cotés d'un air méfiant.
-Et tu penses que c'est lui ?
-Ouais, t'as entendu son nom, non ? Il paraît qu'il s'appelle Sanada. Ils l'ont lourdé dans la cellule en face y'a dix secondes.
-Moi je pense pas que c'est pas lui pour deux raisons :
Primo : il y avait pas de sang sur sa lame ni sur lui.
Deuxio : s'il l'avait tué il se serait enfui.
-Le mieux c'est de lui demander.
-Ok. HEY, LA TAPETTE D'ELFE NOIR EN FACE, C'EST TOI QUI A BUTE L'ARGONIEN ?

-C'est pas à toi que'j'cause, c'est à la paire d'elfes en face. Maintenant tu pourrais me lacher, ça serait dommage qu'il arrive quelque chose à ton bras.

Et le nordique ne le lacha pas, l'inconscient.

-Tant-pis pour toi.

Il paralysa le bras du nordique qui le tenait, ce qui eu pour effet de faire lacher prise à celui-ci, et il se retrouva sur ses pieds. Le nordique, lui, regardait son bras qui ne lui obéissait plus, en fait il ne bougeait plus du tout.

-Dans trois minutes, ton bras bougera de nouveau, et si tu tentes de m'attaquer à nouveau, je te paralyse le cerveau. Non plutôt l'autre bras, ce sera plus efficace.

Agarwaen entra dans le couloir menant aux cellules. Comme il n'était pas là lors du meurtre, les gardes ne l'avaient pas arrêté et il avait pu achever ses affaires dans la tranquilité.
Cependant l'idée que les gardes puissent avoir le dernier mots dans quelque affaire que ce soit lui était à vrai dire plutôt antipathique.
Enveloppé dans sa cape noire, il avait lancé un sort d'invisibilité sur lui-même et en avait profité pour entrer dans le bâtiment inaperçu.
Maintenant, il se trouvait devant les cellules des inculpés. Il les trouvait en pleine argumentation sur lequel d'entre eux avait tué l'Argonien.
Agarwaen s'en fichait comme de sa première invocation, mais il s'arrêta devant la porte de l'elfe qui l'avait interpellé à son arrivée au village, un dénommé Sanada selon ses recherches.
Malheureusement, il ne pouvait pas lancer de sort ou utiliser d'outils de crochetage tout en maintenant son invisibilité. Il rabattit donc son capuchon sur son visage et approcha d'un pas de velour du garde posté au bout du couloir et qui lui tournait le dos, probablement en train de siffler un pichet de vin. Il dissipa le sort qui le cachait et en lança un autre, de paralysie, sur l'infortuné représentant de l'ordre. Celui-ci serait bloqué pendant deux minutes. Sans perdre un instant, il s'assura que son visage était invisible puis il prit un corchet et l'inséra dans les serrures des cellules des deux elfes. Deux clics imperceptibles retentirent à son oreille puis les portes s'ouvrirent grand.
Tandis que d'un geste il faisait signe à ses deux congénères de le suivre, hésita un instant, ne sachant pas s'il devait ouvrir aussi aux autres.
Il plongea ses yeux dans ceux de Sanada et le questionna du regard.

-Bon puis que personne ne se dénonce, je propose de procéder par élimination...
Premier cas moi : je ne serais allé vers le corps pour voir si j'étais le tueur, j'aurais plutôt eu envie de partir loin.
Le grand nordique avec l'air ahuri (Bassara) : Il n'aurait jamais tué l'argonien sauf s'il l'avait provoqué, ce que personne de censé ne ferait, on ne s'ttaque pas à un colosse avec une claymore, à moins d'être suicidaire.
La petite elfe noire : Elle avait l'air d'avoir envie de vomir, petite nature.
La grande tapette d'elfe noir (Sanada) : aurait eu cinq fois le temps de faire disparaître le corps et serait assez puissant pour tuer tout témoin.
L'idiot avec le crochet (argawen) : s'il avait été le tueur il ne serait jamais venu nous délivrer, à moins d'un léger déséquilibre mental.
reste une personne, mister "labalance", le dénonciateur : Il tue l'argonien, s'enfuie et appelle les gardes pour se disculper, logique, non ?! Ce qu'il n'avait pas prévu c'est que les gardes l'embarqueraient aussi.

Le type regarda ses ex-compagnon de cellules comme une proie regarde son prédateur et lacha :

-Bon j'avoue, c'est ça ou me faire étripper. Je fais parti de la morag tong et j'avais un contrat sur cet argonien, c'est tout. Maintenant si vous pouviez arrêter de me regarder comme ça...

Tandis que l'homme nommait Dante faisait ses déductions qui manquaient un peu de logique (en effet s'il avait été le tueur il serait tout de même venu les délivrer par esprit e contradiction envers la loi).
Critiquant intérieurement les hommes et leur compréhension plus que limitée des elfes, il lança plusieurs sorts et ouvrit les cellules de tous les prisonniers, mis à part celui que Dante avait désigné en tant qu'assassin. Il faudrait bien un bouc émissaire de toute façon...
Une fois les autres libérés, Agarwaen se désintéressa des autres et fit signe à Sanada et l'elfe féminine de le suivre. Il les couvrit tous trois d'une sort d'invisibilité de soi-même et d'autrui et les fit passer devant les gardes sans que ceux-ci ne remarquent quoi que ce soit.
Dès qu'ils furent dehors il fit apparaître un parchemin dans la main de chacun d'eux. Sur celui-ci était tracée avec précision une carte de la région de la faille de l'ouest. Dessus un point indiqué d'une croix rouge montrait l'entrée d'un sanctuaire daedrique. Il prépara son sort puis leur dit:
"Ce sont les coordonées pour me retrouver si vous le désirez. A bientôt."
Sur ces mots il ativa le sort de Rappel et disparut.