La fureur de Dagoth Ur

Sanada descendit de l'echassier, aidé par le conducteur. Sanada le remercia. Il s'apretait à partir, mais le conducteur l'interrompit.

-Excusez-moi... Mais je vous conseil de vous couvrir... Une tempête se prepare... Et pas la plus légère que j'ai connu. Alors... Acceptez ce foulard. Je n'ai pas envie que vous vous fassiez contaminé par le Fleau. Regardez ces nuages...

Sanada regarda d'abord au dessus d'eux. Le cie létait dégagé. Il regarda plus au loin. Là ou se dressait la Montagne Rouge, il y avait des énormes nuages rouges et noirs. Et ils se raprochaient. Le vent commencait déjà à souffler, malgrés la distance des nuages.
Sanada regarda le conducteur, et ouvrit la bouche. Le conducteur l'interrompit.

-Non, comme vous alliez me le demander, cette tempête vient de la montagne elle même. Dagoth Ur doit être furieux. J'ignore pourquoi, mais il doit y avoir une raison... Je prie pour que la tempête ne nous ateigne pas... Sinon, nous devrons faire face à la plus impressionante tempête que nous ayons jamais connu... Je vous conseil de vous abriter... Allez, et ne sortez plus.

Sanada lui fit un leger signe de tête, puis descendit les marches. En effet, le vent s'était déjà intensifié. Sanada toqua à la porte de la guilde des mages. Un domestique vint lui ouvrir.

-Qui dois-je anoncer monsieur?

-Dites au maitre que Sanada est là. Il m'a convoqué.

Le domestique partu d'abord gené, puis s'en alla. Il revint et fit signe à Sanada d'entrer. Celui-ci, une fois à l'interieur, déposa son arc à l'endroit que lui indiquait le domestique. D'habitude, la guilde était bien plus éclairée, bien plus joyeuse. Là, il faisait pratiquement noir, une seul et unique bougie brillait. Même la guilde elle même semblait poussiereuse. Sanada suivit le domestique jusqu'à une salle nouvelle. Là, il frappa, et une voie las et fatiguée marmona quelque chose.
Sanada entra, et fut interloqué et surprit. Le jeune homme qu'il avait connu, qui lui avait enseigné la magie de la guérison, était à présent un viel homme, au visage gris et terne, à la longue barbe sale, aux longs cheveux inégales. A ses côtés se tenait son aprentit. Celui-ci s'aprocha de Sanada. Sanada l'avait connu, et ils s'étaient souvent afronté. Il n'était pas très puissant en magie, mais Sanada le connaissait et l'apreciait. Les deux jeunes Elfes Noirs s'etreignrent avec amitié. Sur terre, c'était peut-être la seule personne avec qui Sanada s'entendait. Pour le maitre de la guilde, Areil était un fils. Le maître avait coutume d'apeller Sanada et Areil "mes deux fils". Areil avait les yeux tristes. Il regarda Sanada.

-Mon frère... Notre père est souffrant. Il est mourrant. Il n'en à plus pour très longtemps, quatres jours au plus. Les medecins ne connaissent pas la cause de sa maladie. Il à tenu à te voir... Il voulait nous voir tout les deux... Ses deux fils.

Sanada n'en croyait pas ses yeux. Il s'aprocha du viel homme. Celui-ci étreint Sanada de ses bras fatigués.

-Mon fils... Mon très cher fils... C'est bien toi? Ou mes yeux m'abusent?

-Non père... Non, c'est bien moi... Comment vas-tu?

Le viel homme sourit, découvrant des dents en ruines.

-Allons, Sanada, nous ne sommes plus à nous parler comme si de rien était. Tu vois bien mon état, je vais mourir... Mais avant, je voulais vous voir.

Le viel homme voulut parler, mais il s'endormit. Areil vint voir Sanada.
-Il faudrait le laisser se reposer... Viens, nous allons parler.

Sanada suivit Areil. Avant de refermer la porte, Areil se retourna vers le viel homme. Il sourit, d'un sourir narquois et sadique. Ses yeux brillants d'un éclats de noirceur absolue.
Il rejoignit Sanada dans la salle de vie. Le majordmoe vint leur servir du thé. Sanada regarda le thé, avant de se resigner à le boire. Personne ne parlait. Sanada finit par s'alonger sur le canapé, et ses yeux se fermèrent.
On vint le reveiller alors que la nuit était tombée. C'était Areil.

-Mon frère... Pour nous distraire, celà te dirait d'aller, comme nous le faisions il y à un an à peine, dans la bibliothèque lire en cachette?

Sanada aquiesca, et tout deux sortirent. La lune était haute, mais le vent soufflait fort. Ils pénetrerent dans la bibliothèque sans trop de dificulté, les sorts d'alterations servant bien. Ils faillirent ouvrir la porte, mais une voie interpela les deux compagnons.